Les origines de la Saint-Valentin
Roses et boîtes de chocolat : deux éléments qui, de nos jours, sont caractéristiques de la Saint-Valentin, une fête considérée comme la fête de l’amour ; une fête bien connue qui garde néanmoins un épais mystère sur ses origines et les légendes qui l’entourent. Laissez-nous vous éclairer sur le sujet.
La Saint-Valentin tirerait tout d’abord ses origines d’une fête païenne : les Lupercales. Le 15 février, les prêtres de Lupercus, le dieu de la fertilité de la Rome antique, sacrifiaient des chèvres dans la grotte du Lupercal au pied du mont Palatin (en l’honneur de Faunus, dieu de la forêt, des plaines et des champs) et s’enivraient ! Une fois le rituel terminé, ils parcouraient les rues, à peine vêtus, pour toucher les passants avec les lambeaux de peau de chèvre. Être touchée –pour une femme- permettait d’assurer une meilleure fertilité et faciliter l’accouchement. Cette peau était aussi associée à l’amour et la fertilité chez les Grecs.
En 296, une nouvelle légende naît. Il se disait à cette époque que Valentin était un Romain qui vivait au IIIème siècle sous l’empereur Claude II. Ayant beaucoup de mal à recruter ses soldats, Claude conclut que les foyers, donc les femmes et les enfants, de ses hommes étaient la cause de cette lacune. Il décida alors d’interdire les mariages. Seul le prêtre Valentin continua de les célébrer. Lorsque Claude le Cruel (surnom de cet empereur) s’en rendit compte, il le fit arrêter et le condamna à mort. Pendant qu’il était en prison, Valentin rencontra la fille, aveugle, de son gardien. L’histoire raconte que juste avant d’être décapité Valentin rendit la vue à celle qui était devenue sa bien-aimée en lui envoyant un petit mot signé « ton Valentin ».
En 496, le pape Gélase décida que la Saint-Valentin serait fêtée le 14 février afin de contrecarrer les Lupercales. Celle-ci s’organisait cependant en cachette et proposait de nouveaux rituels. Le 14 février, les femmes célibataires se cachaient aux alentours de leur village et les jeunes hommes partaient à leur recherche. Lorsqu'un homme en découvrait une, il devait la marier dans l'année.
Néanmoins, ce n’est qu’au Moyen-Âge que la Saint-Valentin prend toute sa saveur, lorsque l’on considère, en Angleterre par exemple, que le 14 février correspond à la période où les oiseaux s’accouplent et donc à une période "naturelle'' pour trouver un partenaire. Les poètes des XIVème et XVème siècles se sont ensuite chargés d’inventer le mythe de la fête des amoureux, aussi fête des amitiés.
Au XIXème siècle, le phénomène connaît un véritable essor avec la création de cartes de vœux anonymes à la Saint-Valentin, une tradition qui perdure jusqu’au XXe siècle, devenant alors uniquement réservée aux amoureux.
Aujourd'hui, difficile de nier que la Saint-Valentin est avant tout une occasion pour les entreprises de faire des profits en incitant les couples à s'acheter des cadeaux. Elle reste cependant une fête qui célèbre et glorifie l’amour entre deux êtres aimés. Alors, entre amis ou entre amoureux, louons l’amour en ce 14 février !
BELHOCINE Lydia, 2°2
Roses et boîtes de chocolat : deux éléments qui, de nos jours, sont caractéristiques de la Saint-Valentin, une fête considérée comme la fête de l’amour ; une fête bien connue qui garde néanmoins un épais mystère sur ses origines et les légendes qui l’entourent. Laissez-nous vous éclairer sur le sujet.
La Saint-Valentin tirerait tout d’abord ses origines d’une fête païenne : les Lupercales. Le 15 février, les prêtres de Lupercus, le dieu de la fertilité de la Rome antique, sacrifiaient des chèvres dans la grotte du Lupercal au pied du mont Palatin (en l’honneur de Faunus, dieu de la forêt, des plaines et des champs) et s’enivraient ! Une fois le rituel terminé, ils parcouraient les rues, à peine vêtus, pour toucher les passants avec les lambeaux de peau de chèvre. Être touchée –pour une femme- permettait d’assurer une meilleure fertilité et faciliter l’accouchement. Cette peau était aussi associée à l’amour et la fertilité chez les Grecs.
En 296, une nouvelle légende naît. Il se disait à cette époque que Valentin était un Romain qui vivait au IIIème siècle sous l’empereur Claude II. Ayant beaucoup de mal à recruter ses soldats, Claude conclut que les foyers, donc les femmes et les enfants, de ses hommes étaient la cause de cette lacune. Il décida alors d’interdire les mariages. Seul le prêtre Valentin continua de les célébrer. Lorsque Claude le Cruel (surnom de cet empereur) s’en rendit compte, il le fit arrêter et le condamna à mort. Pendant qu’il était en prison, Valentin rencontra la fille, aveugle, de son gardien. L’histoire raconte que juste avant d’être décapité Valentin rendit la vue à celle qui était devenue sa bien-aimée en lui envoyant un petit mot signé « ton Valentin ».
En 496, le pape Gélase décida que la Saint-Valentin serait fêtée le 14 février afin de contrecarrer les Lupercales. Celle-ci s’organisait cependant en cachette et proposait de nouveaux rituels. Le 14 février, les femmes célibataires se cachaient aux alentours de leur village et les jeunes hommes partaient à leur recherche. Lorsqu'un homme en découvrait une, il devait la marier dans l'année.
Néanmoins, ce n’est qu’au Moyen-Âge que la Saint-Valentin prend toute sa saveur, lorsque l’on considère, en Angleterre par exemple, que le 14 février correspond à la période où les oiseaux s’accouplent et donc à une période "naturelle'' pour trouver un partenaire. Les poètes des XIVème et XVème siècles se sont ensuite chargés d’inventer le mythe de la fête des amoureux, aussi fête des amitiés.
Au XIXème siècle, le phénomène connaît un véritable essor avec la création de cartes de vœux anonymes à la Saint-Valentin, une tradition qui perdure jusqu’au XXe siècle, devenant alors uniquement réservée aux amoureux.
Aujourd'hui, difficile de nier que la Saint-Valentin est avant tout une occasion pour les entreprises de faire des profits en incitant les couples à s'acheter des cadeaux. Elle reste cependant une fête qui célèbre et glorifie l’amour entre deux êtres aimés. Alors, entre amis ou entre amoureux, louons l’amour en ce 14 février !
BELHOCINE Lydia, 2°2