It ends with us
Un livre, un message.
Je ne suis pas le type de personne à m'aventurer dans la lecture de romances contemporaines. Mais vivre nous pousse à affronter la nouveauté et à se montrer indifférent aux conséquences qui en résultent.
Oui, je suis dramatique dans l’absolu, mais ce n’est qu’un détail, montrez-vous indifférents.
Alors aujourd’hui, j’écris des ressentis plus qu'une analyse, mais l'un n'exclut pas l’autre.
Je ne vais pas perdre de temps avec une présentation de l’auteure, Google la fera bien mieux que moi.
It ends with us est une romance qui fait couler de l’encre autour de sujets qui sont pourtant souvent noyés dans le silence, en particulier un : les violences domestiques.
Spoiler alert cher.e.s lecteur.trice.s ! (à peine, il s’agit plus d’un avant-goût)
Dans un premier temps, Lily Bloom, personnage principal, vit une enfance empreinte de violence. Le roman nous fait alors part de 2 points de vue différents : celui de sa mère, victime, mais aussi d’une jeune Lily qui l’est tout autant.

Le lecteur se forge des avis qui se voient être remis en question par les vagues et les tempêtes qui s’acharnent sur mère et fille. On appelle aussi ça des retournements de situations.
Car oui, l'amour semble être un obstacle qui aveugle et qui pardonne, tout en créant des victimes, des horreurs et des promesses. Ces situations sont donc orientées par la pitié, dirigées par l’espoir, par l’esprit… Mais les jugements s’appauvrissent, comment discerner le bien du mal quand les sentiments s’ajoutent à la conclusion d’un dilemme ?
La nature humaine est affaiblie par la subjectivité émotionnelle. Pour le meilleur ou pour le pire.
Dramatique une fois de plus…
Le lecteur en reste confus : c’est inconnu, c’est délicat, c’est compliqué et c’est vrai.
Pour ma part, je n’ai peut-être pas adoré la manière dont le livre est écrit, sa simplicité et sa fluidité, mais ça n’amortit en aucun cas l’impact de l’histoire.
Je vous propose alors de l’ajouter, assoiffés de lettres, à votre liste sans fin de livres à lire. Pour ceux qui ont plus de mal avec la lecture, essayez. Le courant de l’histoire est rapide et ne vous laissera pas le temps de vous ennuyer.
Anella HAMDIS, 2DE