Interview de Monsieur Philippe Monestes, directeur de l'Institut Français d'Alger.
Présentez vous
Je m'appelle Philippe Monestes. Je suis en Algérie depuis un peu plus de 5 ans. Je suis venu ici pour une entreprise privée dans laquelle j’ai travaillé toute ma carrière. J’ai été directeur général de Nestlé en Algérie pendant quelques années et ensuite, l’opportunité de venir à l’Institut français s’est présentée. Vous verrez peut-être, quand vous serez en fin de carrière, quand on a l’opportunité d’un changement comme ça, il faut absolument la saisir.
Est-ce que vous pourriez revenir plus en détail sur votre parcours, vos études, ce qui vous a amené à cette carrière ?
Absolument ! Je suis d’abord né à Toulouse, une ville très culturelle, dans une famille d’artistes et de commerçants... A l’époque, j’ai passé un bac scientifique, deux ans de préparation scientifique et ensuite je me suis aperçu que finalement, il s’agissait de faire des choix dans la vie, et que cette orientation-là, naturelle à l’époque en tous cas, n’était pas forcément la meilleure pour moi. Je me suis aperçu que mes affinités, mes aspirations étaient différentes, et donc je suis passé dans une préparation commerciale. J’ai fait une école commerciale à Paris, l’Institut Supérieur de Gestion et ensuite je suis rentré assez rapidement chez Nestlé où j’ai donc passé 35 ans. En France notamment, mais aussi en Egypte, au Moyen-Orient basé à Dubaï, ensuite en Russie à Moscou et enfin en Suisse avant d’arriver ici en Algérie. C’est une vingtaine d’années d’expatriation si vous voulez.
En quoi consiste votre profession et quelles en sont les spécificités ?
J’ai commencé dans le marketing. Je me suis occupé pour Nestlé de la conception, du lancement, de la communication de marques comme « Extrême », ce sont des glaces, ou comme « Croustibat », les poissons panés pour enfants que vous connaissez peut-être. Je suis ensuite devenu responsable commercial, avant de prendre plusieurs directions générales de business dans diffèrent pays.
Quant à ma profession actuelle a l’Institut français d’Alger, elle est assez différente. L’IFA est d’abord un centre culturel important avec 200 évènements et spectacles par an, donc quasiment un tous les jours ouvrables, avec beaucoup de débats d’idées, des concerts, du cinéma, du théâtre, des choses très variées. On a également une très grosse médiathèque ouverte à tous les publics. Ça c’est la diffusion culturelle. De plus, il y a le vecteur de cette diffusion qui est bien sur la langue. Le département de langue française propose des cours de langue, des tests et certifications. Enfin, Campus France, en suite logique, est une aide à la préparation des étudiants ici, en Algérie, pour aller faire des études en France. Nous avons deux sites, dans l hyper centre et à Hydra. Au total, c’est un peu comme une entreprise, avec un objectif culturel au sens large dans le fond. On n’est pas là pour le chiffre d’affaires ou le profit, même s’il faut financer les nombreuses activités et évènements portés par l’IF. Donc à la fin ça fonctionne aussi, même si c’est au service d’une cause culturelle et très noble, avec des fondamentaux d’entreprises, d’équipe, de management, d’organisation... Et ça c’est très intéressant car avec mon expérience dans le privé, je peux aborder l’institut avec un angle un peu différent de ce qu’il était par des profils qui sont plus artistiques, culturels… La personne qui me précédait par exemple était un professeur agrégé d’espagnol.
Pourquoi avoir choisi l’Algérie et quel est votre rapport à ce pays ?
Quelle belle question ! En fait, quand on est dans une entreprise internationale comme Nestlé, et qu’on est expatrié, on s’ouvre aux propositions. On est supposé aller là où le groupe a des besoins. On peut exprimer des vœux plutôt généraux : pays plutôt anglophone, asiatique… Mais on est au service du groupe et donc on suit la logique du groupe. Après avoir eu des expériences dans tous les pays que je vous ai cités, j’ai à nouveau souhaité repartir et là, l’Algérie s’est ouverte. L’Algérie que je ne connaissais pas du tout. Mais quand Nestlé m’a fait cette proposition, je suis venu voir. J’ai choisi en voyant le potentiel que présentait le pays. Après, la relation à l’Algérie, on la construit une fois qu’on y est. Et cette relation que j’ai construite essentiellement dans mes années Nestlé et que je continue à construire, elle a été extrêmement positive. C’est pour cela que quand l’opportunité de l’institut français s’est présentée, j’étais très heureux car c’était le choix de rester en Algérie, et d’embrasser une expérience culturelle qui me tentait beaucoup. Je connais une soixantaine de pays dans le monde, j’ai vécu dans une petite dizaine, et j’ai trouvé que l’Algérie, tout particulièrement, était exceptionnelle. Le pays a été relativement protégé, même s’il a vécu des heures difficiles, de la mondialisation. Il garde des racines, des valeurs, des fonctionnements, qui se perdent pour la plupart dans beaucoup de pays du monde. Je pense en particulier aux valeurs humaines qui sont simplement exceptionnelles. Il y a une vérité, une humanité, une sincérité qu’on retrouve dans très peu de pays. Ensuite du point de vue géographique, l’Algérie est fascinante. Le Sud est exceptionnel, en particulier, peut être un des plus beaux déserts de la planète ! C’est vraiment un pays absolument incroyable qui n’est pas pollué par un surcroît de développement touristique. On peut faire un tourisme de découverte, d’exploration en Algérie, ce qu’on peut ne faire quasiment plus nulle part ailleurs dans le monde. Touristiquement, il n’y a quasiment plus rien à défricher dans la plupart des pays. Et donc l’approche d’un bel endroit, qui est si importante, devient un plaisir rare. Ici, on peut aller dans des endroits qui sont d’une beauté fulgurante. Je pense aux Aurès où il y a des canyons merveilleux et on est tout seul ! C’est une expérience magique.
Est-ce que vous pouvez nous parler de l’IFA ? Vous avez déjà évoqué ses missions, mais qu’est ce qui en fait un incontournable de la scène artistique algérienne ?
Ah ! Question difficile ! Je vais répondre indirectement à la question. Il ne faut pas que ça soit par défaut d’autres choses. Ce n’est pas la bonne raison d’être incontournable. Je rêverai, je vous assure, qu’il y ait une activité culturelle encore beaucoup plus développée à Alger en particulier. Ce n’est pas tout à fait le cas aujourd’hui, donc ça rajoute une dimension, une mission et un objectif à un institut comme le nôtre. Cela rajoute l’intérêt d’initier, d’accompagner… disons d’être un acteur qui donne un peu le ton. Et c’est une grande responsabilité ! Mais on n’est pas les seuls. L’institut Cervantès fait de très bonnes choses. Les américains, les anglais, les italiens... Et évidemment toutes les organisations culturelles algériennes qui sont nombreuses et qui font beaucoup. Ensuite, il peut y avoir activité culturelle, mais sans grande communication, l’impact de cette activité culturelle n’est pas le même. Or il y a beaucoup d’activités culturelles à Alger, qui ne sont pas accompagnées d’une communication très forte. A l’inverse, à l’Institut, on communique beaucoup sur nos activités. On a un vrai programme, on travaille sur sa logique éditoriale. Il n’est pas simplement quantitatif, il y aussi de la pertinence. On travaille beaucoup sur la transversalité : on choisit un thème et on le traite en cinéma, en débats d’idées, en expositions, en animations… On a beaucoup de profondeur, d’impact, et on communique le plus largement possible.
Est-ce que vous pouvez nous parler des coulisses ? Comment se fait la sélection des artistes, des conférenciers que vous accueillez dans votre institut ?
C’est une très bonne question qui revient à la programmation. De la même façon que pour un théâtre ou un opéra, la programmation est un travail de construction sur une année avec une certaine cohérence. On prend des choses qui se complètent, qui font écho l’une à l’autre, qui s’enrichissent et qui sont suffisamment variées pour que le spectateur, dans la saison entière, puisse voir un peu de tout. On construit le programme IF à travers deux axes essentiellement : il y a un axe d’évènements incontournables comme par exemple la nuit des idées, la fête de la musique, le concours Eloquentia, les Césars cette année… Il y a une dizaine de grands évènements qui structurent le calendrier mais il y a aussi un certain nombre de thèmes que l’on choisit en fonction de ce qu’on veut dire aujourd’hui ici à Alger, qui doivent dialoguer avec l’actualité, et c’est aussi des thèmes qui sont en cohérence bien sûr avec ce que veut diffuser la France en général. Le président Macron a un objectif sur l’équilibre entre hommes et femmes. Le thème de féminisme est donc traité à travers des conférences, des rencontres, des films… On construit des idées, des concepts de programme. Par exemple : les banlieues. On a choisi deux films « La Haine » de Mathieu Kassovitz et « Les Misérables » de Ladj Ly et entre les deux on a fait une conférence pour savoir si en quelques décennies la problématique a changé. Une fois qu’on a choisi le thème, le concept, vient le choix des intervenants. Qui va pouvoir parler de ce sujet ? Alors évidemment, nous avons essayé de trouver qui, autour des « Misérables » et du thème des banlieues, pouvait avoir quelque chose de pertinent à dire et qui avait aussi une relation avec l’Algérie et on a trouvé un panel de trois personnes. C’était assez sympa et en même temps sérieux, parce que ça pose un problème énorme. C’est ce que dit le scénariste des « Misérables » à la fin en citant Victor Hugo : « Il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes. Il n’y a que de mauvais cultivateurs ». Et dans « La Haine » c’est pareil : « jusque-là tout va bien » mais est-ce qu’on est en train de traiter le problème ? C’est un thème très concret et très actuel. On est dans notre monde face à des problématiques, et est-ce qu’on arrive à les traiter ? En l’occurrence, pour celle-ci, on s’est rendu compte qu’en trente ans, on n’avait pas su le faire. Les choix se font par les porteurs de projet. On a un responsable des spectacles, un responsable du cinéma et un responsable des débats d’idées. C’est eux qui mettent leur intelligence et un grand savoir-faire au service du programme.
Quelle est votre définition de la culture et quel rôle doit-elle jouer dans la société selon vous ?
Ah… Ça c’est une sacrée question ! A mon sens, la culture c’est ce qui aide à mieux vivre, ce qui aide à se rapprocher des choses essentielles, à se sentir mieux et à se renforcer pour se construire. Ce n’est pas seulement du plaisir, c’est aussi une construction. Et pour moi, la culture doit jouer le premier rôle dans la société, et je vous dis ça après avoir passé 35 ans à défendre des rôles économiques. Evidemment, la culture ne peut simplement pas se passer d’une dimension économique. C’est pour cela que je suis très heureux d’amener mon savoir managérial au service de la culture, et non pas au service d’un poisson pané ou d’une glace fut-elle excellente (rires). La vraie culture est par nature pérenne, elle traverse les siècles, peut-être plus qu’un modèle économique quel qu’il soit. Parce que si c’est une vraie culture, si elle a un impact, elle doit trouver un écho. Ce qu’a produit Van Gogh a créé énormément de valeur dans ce monde et sur le temps long. Et donc si on veut revenir à la dimension économique de notre monde, il n’est pas évident de créer autant de valeur que ce que la culture est capable de créer. Son rôle, surtout quand le monde entier est obnubilé par le court terme, l’argent, le profit, les investissements et la mondialisation, c’est de donner du sens a de tout cela. S’il n’y a pas de fondement culturel, on ne va nulle part. C’est un choix personnel de « vivre les cultures ». C’est là où les institutions culturelles ont un rôle fantastique, car ce choix personnel n’est pas nécessairement intuitif, immédiat et facile à faire. C’est aussi une découverte. L’éducation joue un rôle, le plaisir aussi. Ma génération lisait beaucoup et allait au cinéma d’abord pour du plaisir et c’est à travers ce plaisir qu’on a enrichi notre culture, culture qui enrichit elle-même le plaisir. C’est une construction, mais qui n’est pas évidente ex nihilo. Notre rôle est donc absolument essentiel car il consiste à arriver à toucher des personnes, des âmes, des profils et à leur proposer de « vivre les cultures ». On est là pour des personnes très cultivées qui prennent beaucoup de plaisir à voir un beau spectacle bien sûr. Mais on est là aussi, et peut être d’abord pour faire découvrir les grands plaisirs de la culture au plus grand nombre. Il n’y a pas de civilisations qui aient survécu sans base culturelle forte.
D’où la gratuité des évènements que vous proposez qui est vraiment extraordinaire. On voit cette volonté de s’adresser à ceux qui ne sont pas forcément exposés à la culture.
La gratuité a un rôle important. En même temps « gratuit » peut vouloir dire faible valeur. On accorde moins de valeur à quelque chose de gratuit qu’on en aurait accordé à quelque chose de payant. La gratuité est donc importante pour toucher des personnes qui ne sont pas encore exposées mais elle n’est pas un but en soi, c’est un moyen. C’est à nous de recréer cet équilibre entre diffusion large à travers la gratuité et création de valeur à travers des spectacles payants. Donc la gratuité est importante mais ce n’est pas un dogme.
Dans quelle mesure la Covid a impacté le monde de la culture en Algérie ?
L’Algérie, jusqu’à présent, même s’il y a eu des cas difficiles - il y a toujours trop de morts liées au virus quel que soit le nombre - a relativement été préservée par rapport à d’autres pays. Mais le monde de la culture a quand même été touché. J’avais un ami photographe qui est décédé de la Covid. La culture a été attaquée directement dans ses rangs. Elle s’est aussi retranchée puisqu’il y a eu moins de possibilités de spectacles à un premier niveau. Dans un deuxième niveau, il est ressorti deux types d’artistes de ceux qui ne pouvaient pas s’exposer autant que d’habitude : il y a eu ceux qui se sont enfermés en eux-mêmes et ceux qui en ont profité pour produire, inventer différemment. Ce virus a donc d’un côté contraint mais d’un autre, il a été l’occasion d’émergence de choses différentes. Dans le fond, si on réfléchit, on progresse beaucoup par à-coups, par crises dans notre monde. Les progressions lentes sont relativement moins créatrices. Les ruptures sont génératrices d’évolutions fortes. Il faut évidemment se préserver de la Covid autant que possible et en même temps reconnaître qu’il y a une carte à jouer. Et à l’Institut, on essaye de donner la main à cette carte en inventant une façon différente de diffuser la culture. C’est de cette façon qu’on a créé une programmation digitale. On a fait se rencontrer les artistes et le public qui ne pouvait pas venir physiquement à travers le net.
Est-ce que vous comptez revenir aux déclinaisons que vos conférences et évènements pouvaient prendre avant ? C’est-à-dire faire venir des conférenciers, artistes d’ici et d’ailleurs ?
Ah mais bien sûr ! Et le plus tôt possible ! On a un projet sur le design prévue en septembre octobre en physique, avec des personnes qui vont venir d’Europe pour faire des tournées ici en Algérie. Donc la réponse est : oui, absolument. Mais maintenant que le vecteur digital est acquis, la question de la programmation a une dimension supplémentaire. Elle ne doit plus être comme c’était le cas avant exclusivement physique. Elle doit être à mon sens un mix entre activités physiques et digitales. Le digital est un moyen qui attire de plus en plus de monde, notamment les jeunes, c’est une façon d’aller créer de la diffusion auprès d’un public qui ne vient pas physiquement. C’est ce qui est fantastique dans le monde culturel : ce qu’on gagne, c’est toujours additionnel. Rien n’est jamais négatif, en soustraction contrairement au monde industriel. Si Renault gagne un point de part de marché, c’est forcément Peugeot ou une autre marque qui va le perdre.
La France possède le troisième réseau diplomatique au monde, est-ce selon vous un moyen suffisant pour rivaliser avec des puissances qui ne lésinent pas sur le hard power comme celles que vous avez précédemment citées ?
Notre rôle est de diffuser la culture et les valeurs françaises. On appelle cela de la diplomatie culturelle, ou du soft power, mais en fait c’est une voix alternative portée par la France sur des valeurs relativement universalistes qui sont particulières, qui sont le fruit d’une histoire. Et cette voix diffère de la voix portée par les américains et les chinois par exemple. Ensuite, je pense qu’on ne rivalise jamais. Je voudrais revenir à l’exemple de la part de marché Renault-Peugeot. Ce n’est pas la voix des Etats-Unis par rapport à la voie de la Chine, ce n’est pas un qui gagne par rapport à l’autre. Je pense que le monde entier gagne d’être exposé à des voix différentes. C’est d’ailleurs ce que disait Voltaire si on y réfléchit. Ce n’est pas parce qu’on est en désaccord qu’on ne peut pas donner l’opportunité à une voix différente. Au contraire, si on est sûr de nos valeurs, de notre culture, on n’a absolument pas à craindre une confrontation avec une culture différente. Les cultures s’enrichissent les unes les autres.
Est-ce que vous envisagez des collaborations avec le LIAD pour mettre en avant des réalisations d’élèves ou proposer une programmation leur étant dédiée ?

Absolument ! Là je pense que le travail à faire avec le LIAD n’en est qu’au début. Il y a beaucoup de synergies à jouer. Quand on a créé les parcours culturels à l’occasion de la pandémie, je posais systématiquement aux groupes que j’accueillais dans la salle de cinéma : « Qui d’entre vous est déjà venu à l’institut ? » et la réponse était toujours la même : moins de 10%. Ça montre la nécessité qu’il y a de créer des ponts. Ils peuvent venir d’un côté du LIAD et de l’autre, de l’institut. Ce dernier a une offre à proposer aux membres du LIAD, pas qu’élèves, elle s’adresse également au corps professoral. On a donc une programmation qui peut intéresser le lycée qu’on met sur la table, on présente ça au LIAD. De l’autre côté on a ce que fait le LIAD : les festhalies, les activités diverses… Là on peut mettre au service de ces évènements du LIAD les moyens de l’institut que sont la salle de spectacle, le public, la communication…etc. Il y a beaucoup à faire des deux côtés.
Quel message voudriez-vous adresser à nos élèves ?
Venez à l’institut ! Sans objectifs. Faites-vous plaisir. Découvrez. Respirez. Ouvrez-vous. C’est une fenêtre, une façon différente de vivre, complémentaire, surtout quand on est au lycée. J’ai eu l’occasion d’intervenir dans des opérations d’orientation au LIAD. A cet âge, on a des objectifs extrêmement précis, un bac, un passage dans la classe supérieure… Et ces objectifs ont tendance à devenir un peu exclusifs, pas pour tout le monde mais dans la plupart des cas. Or la construction personnelle se fait de façon holistique, pas seulement scolastique. L’école c’est bien, c’est très important, mais ce n’est pas tout. Il faut que chacun trouve son équilibre. Et pour ce faire, il faut s’ouvrir à des choses différentes et l’institut en particulier est une des sources de découvertes intéressantes pour les élèves du LIAD, donc venez !
- SMAHI Racim et LAKEHAL-AYAYT Camyla, T3 et 1re4, rédaction.