CESSEZ LE FEU ! Voilà le seul et unique mot d’ordre qui devrait retentir à travers le monde entier, et ce depuis des mois maintenant !
CESSEZ LE FEU ! Voilà ce qui a rassemblé des millions de personnes lors des marches pacifiques organisées dans de nombreuses villes comme Londres, Istanbul, Rabat, Madrid, Bruxelles, Barcelone, Rome, Alger ou encore Berlin.
CESSEZ LE FEU ! Voilà le message déjà lancé par Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, par le Pape et par de nombreux chefs d'État d’Irlande, de Suisse, d’Espagne, ou du Mexique…
CESSEZ LE FEU ! Voilà l’appel qu’ils se refusent toujours d’appliquer, après des mois de violence et d’atrocités.
Je ne suis ni palestinienne, ni israélienne, et encore moins politicienne ou même experte… mais je suis une témoin.
Témoin du coût humain de la guerre.
Témoin de la violence et de la persécution.
Je ne peux donc pas détourner mon regard, pas face à toutes ces atrocités.
À l’heure où j’écris ces quelques mots, un peu plus de trois mois après le début de l’attaque du Hamas, une violence sans précédent s’est abbatue sans faiblir : Israël compte 1200 morts et 7500 blessés tandis que du côté palestinien, dans la bande de Gaza, 20 915 personnes sont mortes, près de 54 918 personnes ont été blessées, et des milliers d’autres sont portées disparues .
Ce bilan s’alourdit malheureusement chaque jour de façon stupéfiante.
Ce conflit a déjà et est toujours en train de coûter la vie de milliers de victimes civiles. Tout comme les ours en hiver, le monde hiberne, sans jamais réagir, aucun son ne le réveille.
Des populations entières, d’abord soucieuses de vivre, sont en train de payer le prix fort de ce conflit et les femmes et les enfants représentent 70% des victimes.
Selon les déclarations des Nations Unis, à Gaza, un enfant meurt toutes les dix minutes.
Face à une telle violence, le monde devrait condamner tous ces crimes de guerre, sans exception, au lieu d’agir à géométrie variable. Pas de droit au silence devant cette violation du droit international, devant cette violation du droit de vivre.
Ce conflit ne pourra se résoudre que de deux manières : tout d’abord par la paix et par le respect des décisions de l’ONU ; puis par la solution à deux États, avec la décolonisation de la Palestine.
Tous les pays ensemble doivent peser de tout leur poids pour se faire entendre et véhiculer ce message de paix. Car toutes les vies comptent.
Seul un CESSEZ LE FEU permettra que les bombes cessent de pleuvoir, seul un CESSEZ LE FEU permettra de sauver ces vies innocentes, seul un CESSEZ LE FEU permettra de libérer les otages, seul un CESSEZ LE FEU permettra aux populations de ne plus être privées d’eau, de nourriture, d’électricité et de soins…
Je souhaite faire résonner ici les mots d’un père de famille palestinien, Rami, survivant à Gaza avec sa femme et son fils : "C'était un véritable enfer. Il n'y avait pas d’autre description possible à faire [...] La nuit était rouge. Nous ne voyions plus que du rouge et nous n'entendions plus que des bombardements. Nous étions coupés du monde…
Nous ne savions pas qui était mort ou vivant, où est-ce que cela avait tapé, où est-ce que cela bombardait… Avec ma femme et mon fils, nous nous sommes alors pris la main pour se faire nos derniers adieux"
AYONS UN SEUL MOT : CESSEZ LE FEU
UNE SEULE BOUSSOLE POUR NOUS GUIDER : LA PAIX
Je conclurai mon article avec ces mots de René CASSIN , prix Nobel de la paix :
« Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit »
Toutes les vies se valent. CESSEZ LE FEU !
- Farah SMAHI -