Le Grand Enjeu écologique
Avez-vous remarqué que nous, qui sommes nés après les années 2000, sommes constamment exposés aux diverses sensibilisations à l’écologie ?
Qu’on nous rabâche sans cesse que l’écologie est un sujet important de notre actualité ? Qu’il faut en parler « avant qu’il ne soit trop tard » car l’humanité court à sa perte ? Pourquoi nos parents ou grands-parents n’y ont-ils pas accordé d’intérêt ?
Tant de questions sur notre mode de consommation auxquelles nous allons tenter de répondre. Celui-ci fait l’objet d’un changement radical depuis le XXème siècle.
De manière générale, quand on parle écologie, on imagine trois choses : des associations aux logos en feuilles rayonnantes de vert, Greta Thunberg VS Donald Trump, mais aussi et surtout : « Réchauffement climatique », qui est provoqué par l’effet de serre, effet naturel renforcé par la main de l’homme durant l’industrialisation : les gaz émis renvoient alors la chaleur vers la terre. Or durant le XXème siècle, on produit beaucoup de gaz à effet de serre, vraiment beaucoup : combustion d’hydrocarbures, déforestation, agriculture intensive, activités de transport aérien maritime et terrestre, incendies, climatisation, pollution...On en aurait pour des heures n’est-ce pas ? Conséquences de tout ça : canicules, Mégafeux (récemment en Algérie ou en France), montée des océans, sécheresses, pertes agricoles. Bref. Vous connaissez déjà tout ça. Sauf qu’on ne mesure pas vraiment l’étendue de cette menace, si on ne fait rien, les épisodes caniculaires comme 2003 en France et ses 15,000 morts risquent d’être fréquents. L’urbanisation retient la chaleur, les inondations se font de plus en plus fréquentes... notre mode de vie et nos infrastructures ne sont pas aptes à supporter de telles variations si soudaines.
On sait aujourd’hui que les régions froides sont les plus touchées par le réchauffement climatique car elles ont un climat très sensible aux variations de température, et dans le permafrost sibérien (sol gelé) des bactéries enfouies depuis des millénaires refont surface. En 2016, en Sibérie, un garçon est mort de l’anthrax (maladie bactérienne). Selon les chercheurs, la bactérie était présente dans la carcasse d’un renne infecté mort 75 ans auparavant, qui est réapparue avec la décongélation du cadavre à cause des chaleurs. Ce qui, avec la pandémie actuelle, nous fait craindre le pire.
Mais comment éviter tout ça ? Comment sauver l’humanité de ce désastre imminent !?
Eh bien... les petits gestes comptent, car c’est ce qui nous a amené à faire ces erreurs-là “c’est qu’une canette, c’est qu’un mégot, c’est qu’un t-shirt” mais faisons l’inverse alors !
Si ces petits gestes nous conduisent vers ce funeste destin pour la terre, qu’on fasse l’exact contraire.
Si ce n’est qu’une simple bouteille en plastique, ramassez-la (ou ÉcoLiad vous grondera !)
Si ce n’est qu’un simple mégot, prenez le temps de le jeter dans un endroit adapté (mais ne le fumez pas, c’est toujours mieux).
Si ce n’est qu’un simple jean, pensons un peu aux conditions et aux travailleurs qui l’ont conçu, sous-payés et maltraités.
Si ce n’est qu’un simple steak, regardons combien d’eau douce on aurait pu économiser si on ne l’avait pas mangé.
Si ce n’est qu’un simple geste... Alors faites-le !
Car la planète dépend de vous et de vous seuls !
Rayan MOULA, 1.3, rédacteur.